CEREMONIE INTERNATIONALE DU CENTENAIRE DE L'ARMISTICE DE 1918 : LES TROUPES COLONIALES ANTILLAISES ET AFRICAINES ONT COMPTE DANS LA VICTOIRE DE LA FRANCE

La cérémonie Internationale du centenaire de l'Armistice de 1918 s'est déroulée sous l'Arc de triomphe le dimanche 11 novembre sous le haut patronage du Président de la république Emmanuel Macron accompagné de sa femme Brigitte Macron et d'environ 70 chefs d'Etat et de gouvernement dont les Présidents de Russie, Vladimir Poutine, Donald Trump ainsi que la Chancelière allemande Angela Merkel. L'Armée française était composée de plusieurs milliers de soldats d'Afrique et des Antilles qui ont œuvré dans la victoire de la première guerre mondiale. Ce dimanche 11 novembre , le monde entier célèbre la paix. 

 Extrait du livret de la cérémonie Internationale du centenaire de l'Armistice 1918

Les tirailleurs sénégalais en 1913 à Paris :

En 1914, l'Armée d'Afrique et l'armée coloniale présentent une caractéristique commune , mais proposent deux réalités politiques différentes . Toutes deux sont formées de troupes servant principalement outre-mer ou dans les ports de guerre. Néanmoins, l'armée d'Afrique peut-être considérée comme une extension de l'armée métropolitaine en Afrique du Nord dans la mesure où elle est essentiellement composée d'hommes en provenance des départements algériens (environ 173000) et des protectorats de Tunisie (environ 60 000 ) et du Maroc (environ 38000) auxquels il faut ajouter la légion étrangère.

A l'inverse, l'armée coloniale ainsi dénommée à partir de 1900 lorsque les troupes de la Marine passent du ministère de la Marine à celui de la Guerre, peut-être définie comme une armée de souveraines impériale. Les hommes qui la composent sont fournis aussi bien par les colonies (unités de tirailleurs ) que par la France métropolitaine (infanterie et artillerie coloniales). Les hommes issus de l'empire proviennent principalement d'Afrique occidentale française (environ 165000 ), d'Indochine (environ 50 000 ), de Madagascar (42000), des vieilles colonies (environ 38000) , d'Afrique équatoriale française (environ 17000), des Somalis (2500) et du Pacifique (1000).

Les régiments les plus décorés pendant la Grande Guerre appartiennent à l'armée d'Afrique.

Une grande pensée à nos héros des Antilles et d'Afrique de la Grande guerre 14-18 

La guerre de 14-18 aura coûté la vie à 1 millions 390 000 hommes. La Réunion aura perdu 750 de ses enfants dont l'aviateur Roland Garros.

Au total, 1 000 Guadeloupéens, 1 800 Martiniquais, 300 Guyanais, environ 300 Calédoniens et Polynésiens y périront, 64 Saint-Pierrais et Miquelonnais sont enterrés dans l’hexagone. Le 11 novembre 1918, Georges Clémenceau signait l'armistice à Rethondes. 

Emmanuel Macron a inaugure mardi à Reims (nord-est) un monument aux héros africains de la Grande Guerre, symbole d'une reconnaissance par l'Etat français de l'engagement des tirailleurs africains. 

Une grande pensée pour mon grand-oncle Félix Eboué, Gouverneur de l'Afrique Equatoriale française qui fut l'un des premiers compagnons de la Libération à rejoindre le Général de Gaulle pour libérer la France des nazis pendant la seconde guerre mondiale . Rendons hommage à tous ceux qui sont morts pour la France. 

L'ARMISTICE DE 1918 (extrait de Wikipédia ) :

L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 15^1,2, marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918), la victoire des Alliés et la défaite totale de l'Allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre.

Le cessez-le-feu est effectif à 11 heures^1,2, entraînant dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons, et annonçant la fin d'une guerre qui a fait pour l'ensemble des belligérants plus de 18,6 millions de morts, d'invalides et de mutilés, dont 8 millions de civils. Les représentants allemands et alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé provenant du train d'état-major du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.

Cette photographie a été prise après la signature de l'armistice à la sortie du « wagon de l'Armistice » du train d'état-major³ du maréchal Ferdinand Foch (deuxième à partir de la droite).

Plus tard, le 28 juin 1919, à Versailles, est signé le traité de paix, qui met réellement fin à l'état de guerre.