Cristina Cordula et Vincent Cassel au lavage de la Madeleine 2017 à Paris : le 16ème festival culturel brésilien

Le 16 ème festival culturel brésilien et village brésilien du   lavage de la Madeleine s'est déroulé du 5 au 10 septembre ,place de la Madeleine à Paris 8ème. La Marraine de la cérémonie n'était autre que Cristina Cordula originaire du Brésil , ancien mannequin et  animatrice tv avec comme invité d'honneur ,le parrain de l'année dernière Vincent Cassel venu à la soirée de clôture au Jet set à Paris.

NAISSANCE DU LAVAGE DE LA MADELEINE à PARIS

Originaire de Santo Amoro, commune de la région de Bahia au Brésil, Roberto Chaves résidant à paris depuis 1991 et nostalgique de certaines traditions de sa région natale, décide de reproduire la cérémonie symbolique du "lavage".

Sa ténacité fait qu'en 1998 avec l'année de la coupe du Monde de football en France , il réussit à organiser le premier "lavage" à Paris sur les marches et le parvis de l'Eglise du Sacré Cœur dans le 18ème à Paris.

Depuis ce succès, les "lavages" se succèdent d'année en année. En 2002, l'évènement s'exporte par hasard à l'Eglise de la Madeleine à Paris 8ème.

L'équipe fondatrice transforme ce projet parisien du lavage en association franco-brésilienne en 2002  intitulée " Viva Madeleine".

En 2005, la ville de Paris et la région Ile de France deviennent partenaire du Festival culturel brésilien.

E n 2011 , l'UNESCO reconnaît la valeur culturelle du lavage en l'inscrivant dans le programme "Route de l'esclavage ",programme mondial pour la réconciliation du devoir de la mémoire et de la vérité historique.

L'évènement devient un rendez-vous incontournable religieux , festif à la gloire de la Paix lors de la rentrée parisienne.

Qu'est ce que le lavage ?

C'est une tradition née à Salvador de Bahia au Brésil. En 1773, le deuxième dimanche de janvier après le jour des Rois (Dia des Reis), les membres de la "fraternité des dévots laïcs" obligent les esclaves à laver la nouvelle Eglise de Bonfim afin de préparer la fête du Seigneur de Bonfim. Cantonnés ensuite au parvis et aux marches devant la porte fermée du chef d'œuvre baroque , les esclaves décidèrent de célébrer le Senhor do Bonfim avec les rituels de Candomblé hérités de leurs origines africaines. Une procession rythmée par des chants musicaux est alors crée. Cette tradition du lavage qui existe depuis plus de deux siècles et demi au Brésil est le deuxième plus grande fête populaire après le carnaval de Rio.

Voir vidéo ci-dessous :