Cérémonie du Centenaire du Prix Goncourt de René Maran au Sénat
La cérémonie de commémoration du Centenaire du Prix Goncourt de l'écrivain martiniquais René Maran s'est tenue au Sénat, Palais du Luxembourg le vendredi 5 novembre.
La sénatrice de la Guyane, Marie-Laure Phinera-Horth a convié ses invités pour honorer la mémoire de l'écrivain guyanais, cent après l'apparition de son roman "nègre" Batoula.
L'ancienne Maire de Cayenne a aussi fait le parallèle avec le nouveau Prix Goncourt 2021, le sénégalais Mohamed Mbougar Sarr : " c'est un sentiment de fierté. Il y a eu Maran il y a cent ans, puis soixante-douze ans après il y a eu Patrick Chamoiseau avec son roman Texaco. Et là en 2021, c'est encore une personne de couleur noire. C'est une fierté pour moi, je suis noire. Dès qu'un noir est mis à l'honneur, j'en suis très très fière." a déclaré la sénatrice guyanaise en conférence de presse.
Réédité cent après, en septembre 2021 chez Albin Michel, le roman" Bataouala " de l'auteur guyanais fut l'un des premiers à décrire les conséquences du colonialisme en Oubangui-Chari (actuelle République Centreafricaine).
À cette occasion, plusieurs intervenants ont pris la parole pour mettre en valeur un thème que ce soit sur l'enfance ou la carrière de René Maran. On notait la présence de son petit-fils d'adoption Bernard Michel, de l'ambassadeur de la République Centrafricaine à Paris, SEMA Michel Gbezera-Bria, l'écrivaine martiniquaise Suzanne Dracius, la comédienne Yasmina Ho-You-Fat, l'auteur Jean-Dominique Penel, Hélène Monsacré du département des sciences humaines chez Albin Michel ainsi que l'étudiant japonais Rio Fukicimaryo.
Cette cérémonie fut orchestrée par l'auteure guyanaise Françoise James-Ousénie avec la présence d'une cinquantaine de convives. Un buffet guyanais composé d'accras, de salades de mangues, ti'punch, planteur etc fut servi à la fin de la conférence.